{Lumen} de Robin Wasserman

Quatrième de couverture :

Lycéenne brillante, Nora passe son temps libre à traduire la correspondance d’Élizabeth Weston, la fille d'un alchimiste du XVe siècle qui prétend avoir inventé une machine, le Lumen Dei, permettant de communiquer avec Dieu.
Mais un matin, sa vie bascule dans le cauchemar : Chris, son confident, est assassiné et son petit ami, qui a disparu, est accusé du meurtre.
Un manuscrit mystérieux... Des sociétés secrètes en quête de l'ultime pouvoir... Une héroïne moderne, brillante et passionnée, à la recherche de la vérité pour prouver l'innocence de celui qu'elle aime...

Mon avis :

Virée entre les Etats-Unis et l’Europe, Lumen nous promène aussi bien dans l’espace que dans le temps, à la suite de jeunes adolescents arrivés là presque par hasard.

L’histoire se met en place lentement, l’auteur prend le temps de nous présenter ses personnages, de nous poser un contexte, de nous parler aussi bien de notre temps que d’évènements passés et oubliés depuis longtemps, simples scènes de vie épistolaires entre une jeune femme et son frère.

Au début, l’on se demande où tout cela va nous mener, quelle est la finalité, et puis tout s’accélère, entre découvertes historiques, groupuscules religieux, meurtres, courses-poursuites, dangers et trahisons. S’il y a une chose de sûre, c’est que les pages défilent et que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer, malheureusement, par moments c’est au détriment d’une certaine crédibilité. En effet, quelques réactions et révélations semblent un peu trop faciles et rapides, comme si nos héros n’avaient qu’à claquer des doigts pour trouver les solutions des énigmes qui se présentent à eux.

Les passages concernant les lettres d’Elizabeth apportent beaucoup d’intérêt à l’histoire. En effet, ces correspondances nous entraînent dans une autre époque, et on le ressent très précisément. Elles permettent également beaucoup de révélations et sont une vraie respiration dans ce roman où tout s’emballe très vite.

Voilà donc un avis plutôt mitigé, pour un roman qui se lit pourtant très facilement. Si l’on oublie le peu de crédibilité de certaines choses (comme le fait de traduire le latin comme si ce n’était pas une langue morte, ou encore de se sortir de tous les dangers en moins de temps qu’il ne faut pour le dire), on peut se laisser très facilement emporter par toute l’énergie et le rythme de cette histoire, être agréablement surpris de certaines révélations, se retrouver choqué comme l’héroïne de certaines trahisons.

En résumé, voilà un roman sympathique, à la lecture agréable, mais qui sera sûrement vite oublié malgré son intrigue aux nombreux revirements de situation et au rythme effréné.

Le livre :

Sortie le 04/10/2012 chez La Martinière Jeunesse
555 pages, 15.90€

A venir :

Bloody Valéria, Stéphane Gravier

Comments

[Cla S]

Décidément, j'hésite de plus en plus... il a tout pour plaire, mais pas mal de monde en ressort finalement mitigé...

Bises