{Le Mur de la Nuit, tome 1 : L'Héritière de la Nuit} d'Helen Lowe

Quatrième de couverture :

Depuis toute petite, Malian a été entraînée à régner. Héritière de la Maison de la Nuit, elle connaît l’histoire de son peuple : les héros légendaires, la guerre sans fin contre l’Essaim des ténèbres, les querelles intestines qui ont divisé la force originelle des Neuf Maisons. Et l’immense chaîne de montagnes qu’on appelle le Mur de la Nuit, dernier bastion entre le monde et l’Essaim des ténèbres.
Mais Malian ne connaît pas le véritable danger. Jusqu’à ce que l’Essaim des ténèbres lance une attaque. Au plus fort de la nuit, sa demeure du Château des Vents se transforme soudain en bain de sang...

Mon avis :

Se plonger dans une nouvelle saga de Fantasy est toujours un moment particulier, où l’on se demande ce qui nous attend, quel va être l’univers développé par l’auteur, quelles vont être les particularités de la série, si l’on va se trouver dans du totalement neuf ou au contraire retrouver des choses que l’on a déjà vues ailleurs.

En ce qui concerne Le Mur de la Nuit, certaines particularités du monde qui y est décrit et des personnages semblent familières et pourtant, le livre en lui-même a une ambiance et des caractéristiques qui lui sont propres et qui en font un roman à découvrir.

Le récit qui nous est ici fait, prend une grande part dans le monde des rêves, et ce côté onirique lui donne une saveur toute spéciale. L’auteur prend plaisir à nous promener d’un plan à l’autre, passant facilement du psychique au physique, ouvrant des portails d’un espace à l’autre, baladant tout à la fois ses personnages et le lecteur. Non sans rappeler certaines histoires chamaniques, l’univers ainsi mis en place se révèle passionnant, révélant de nombreuses découvertes au fil des chapitres.

Les descriptions des paysages et des situations sont précises et permettent de visualiser parfaitement les évènements. Les créatures rencontrées, et en particulier celles de l’Essaim, font facilement froid dans le dos ; mélanges fascinants d’ombres et d’êtres cauchemardesques, leurs apparitions entrainent l’intrigue vers le danger et promettent à chaque fois d’intenses scènes d’action.

Concernant l’histoire, elle reste assez classique, sur le modèle de la prophétie, de l’héroïne qui découvre ses pouvoirs et qui va devoir faire le tri entre amis et ennemis pour pouvoir sauver le monde. Effectivement, dans cette optique, certaines révélations et rebondissements ne seront pas des surprises, et pourtant, il est facile de se laisser emporter et de se passionner pour le peuple des Deraïs ainsi que pour leurs alliés ou voisins.

Du côté des personnages, beaucoup sont intrigants, révélant au fur et à mesure leurs pouvoirs ou leurs caractères. Il est agréable d’apprendre à les connaître et de découvrir leur faculté au gré des situations. Malian et Kalan sont particulièrement attachants, par leur jeune âge d’une part, mais surtout par le couple qu’il forme, à la limite du coup de foudre amical. Leurs accompagnants ne sont bien évidemment pas en reste, tous avec leur petit plus, que ce soit le caractère entier du Comte, la nouveauté des hérauts ou les conseils de Yorindesarinen.

Voilà donc un premier tome qui pose tout à la fois les bases d’un univers que l’on a envie de découvrir et qui sait intéresser le lecteur. Les magies mises en place, les relations entre les différents peuples, entre les différents pouvoirs, les personnages tous un peu secrets et surtout l’ambiance particulière, à la frontière du rêve, du réel et de l’inconnu ont de quoi séduire le lecteur et lui donner envie de poursuivre plus avant la découverte du Mur et des dangers qui s’en approchent.

En conclusion :

Un grand merci aux éditions Orbit pour l'envoi de ce premier tome, j'attends maintenant de voir ce qui attend nos héros dans la suite de cette trilogie.

A venir :

A comme Association, tome 5 : Là où les mots n'existent pas, Erik L'Homme (sous forme de CDP Wild Reading)

Comments

[Sita]

Je ne savais vraiment pas quoi attendre de ce livre, mais ton article me donne envie de m'y plonger. Il va falloir que je trouve le temps bientôt !