{Nuits blanches, tome 1 : L'homme de minuit} de Lisa Marie Rice
À peine a-t-il posé les yeux sur Suzanne Barron que John Huntington l'a voulue dans son lit. L'ancien Navy Seal, snipper dans un commando d'élit, dirige désormais une agence de sécurité. À la recherche de nouveaux locaux, il a signé un bail avec celle qui est dorénavant sa voisine, une jeune décoratrice qui lui offre une première nuit survoltée.
Le lendemain, il la sauve de justesse d'un tueur qui s'est introduit chez elle. Pour une raison inconnue, quelqu'un cherche à éliminer Suzanne. Lorsqu'il le comprend, John voit rouge. Personne ne lui prendra cette femme. Il a tué pour elle. Elle lui appartient.
Mon avis :
Il faut le savoir, je lis très peu de romance dite adulte qu’elle soit paranormale ou non. Pourtant, ce n’est pas sans croiser des copines qui apprécient et m’en conseillent, et après une soirée champagne et petits fours entre bloggeuses, il est difficile de dire non… Stephie et Fashion, c’est donc de votre fait si j’en suis là aujourd’hui et si j’ai voulu, moi aussi, découvrir et, qui sait, peut-être apprécier ce genre.
C’est donc pleine de bonne volonté et d’un peu de curiosité que je me suis plongée dans L’homme de minuit, voulant moi aussi vibrer aux côtés de John Huntington… et, pour tout vous dire, je n’ai pas vibré… mais j’ai bien rigolé.
Ce premier tome est un recueil de clichés tous plus excellents les uns que les autres, entre l’homme plus « mâle » tu meurs, qui croit que la séduction n’est qu’une mission de plus dans sa vie de militaire et qui a décidé au premier coup d’œil que la jeune femme lui appartenait, et l’héroïne limite coincée qui se lâche tout d’un coup, point de surprise.
On oscille donc entre une intrigue très bateau, et des scènes muy caliente, où l’on apprend tout de l’anatomie de nos héros et ce grâce à l’utilisation très imagée de comparaisons parfois inattendues… On apprend donc ainsi que le sexe de John peut être « dans un tel état d’érection qu’il aurait pu s’en servir comme d’un bélier pour défoncer la porte » ou encore que l’entrejambe de Suzanne « palpitait comme si un oiseau cherchait à s’en échapper »… Classe n’est-ce pas ?
Ce n’est donc pas avec ce roman que je vais ressortir convaincue et fan du genre ; pourtant je suis fière de moi d’avoir passé le pas, et même si ni l’intrigue, ni le style ne m’ont plu, j’ai passé un moment plutôt drôle à découvrir cette histoire. Allez, j’y crois, il y a bien une fois où j’aurais une bonne surprise.
En conclusion :
Et voilà, c'est ma première (mais peut-être pas dernière) participation aux lectures inavouables du rendez-vous "Le premier mardi, c'est permis" chez Stephie.
A venir :
Georgina Kincaid, tome 3 : Succubus dreams, Richelle Mead