{Apocalypsis - Cavalier blanc : Alice} d'Eli Esseriam
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias.
Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse.
Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
Mon avis :
En ce moment, il est difficile de se démarquer en littérature Young Adult, branche fantastique, et pourtant, Eli Esseriam réussit parfaitement le défi en nous présentant une saga qui change de l’ordinaire et qui promet.
Bien que l’on croise de temps en temps les Chevaliers de l’Apocalypse au détour d’un livre, c’est la première fois que je vois une série qui leur est consacrée, et je dois avouer que cette nouveauté me plait beaucoup.
Evidemment, l’héroïne étant reconnue comme Chevalier de l’Apocalypse, la donne est changée et le référentiel habituel utilisé pour les personnages n’est plus adapté. Personnellement, j’y vois là un point très positif et j’ai apprécié qu’Alice soit le plus souvent détestable, que ses choix entrainent des catastrophes et que beaucoup de décisions se construisent dans la douleur. Même si cela n’aide pas forcément à s’attacher à notre Cavalier Blanc, même s’il faut du temps pour s’y habituer, pour commencer à la comprendre, cela donne un intérêt nouveau et bienvenu au genre et nous entraîne dans un autre style d’aventure.
Du côté du rythme, l’auteur a pris le parti de tout nous faire découvrir en même temps que l’héroïne, mais comme celle-ci ne perd pas de temps à douter ou à se poser des tonnes de questions, on est très rapidement au courant de son statut et on apprend petit à petit quelle est sa destinée. Il est d’ailleurs particulièrement intéressant de voir sa façon de réagir à la découverte de ses dons, la curiosité poussant à essayer de deviner ce qu’elle finira par inventer.
Ce premier tome se lit très rapidement et sait nous donner envie de découvrir les autres cavaliers, que l’on imagine, pour le moment, à travers les pensées d’Alice. Espérons que l’auteur gardera ce choix de ne rien passer à ses héros, car bien qu’assez violent par moment, cela renforce l’impression de nouveauté dans cette littérature presque saturée.
En résumé, un personnage plutôt exécrable mais qu’on apprécie suivre, un tout-puissant que l’on a bien envie de découvrir, une prophétie annonçant un danger extrême… de quoi me captiver et me faire passer un bon moment avec ce roman certes jeunesse mais loin d’être tout rose…
En conclusion :
Merci aux éditions Nouvel Angle/Matagot pour la découverte de cette saga, j'attends maintenant janvier 2012 pour découvrir Edo, le Cavalier Rouge.
A venir :
Possession, Elena Johnson