{Retour aux pays} de Robin Hobb
Quatrième de couverture :
Jathan Rochecarre, sa femme Valjine et leurs enfants vivent très aisément à Jamaillia, une cité qui vénère la divinité Sâ. Mais par suite d'un complot contre le Gouverneur Esclépius, ils sont contraints à l'exil. Après un long et pénible voyage à bord d'un bateau, tous les passagers s'installent sur les rives du fleuve du désert des Pluies. Confrontée à de terribles conditions de vie, Valjine fait tout pour prendre soin des siens. Mais les exilés de Jamaillia découvrent bientôt les vestiges d'une cité souterraine ; Valjine résiste désespérément à l'envoûtement et à la soif de richesses, mais elle sera à son tour happée par ce monde mystérieux...
Mon avis :
Même si j'ai lu Les aventuriers de la mer il y a quelques temps déjà, dès le début de cette nouvelle j'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Robin Hobb.
Le format est ici différent de e à quoi elle m'a habituée. Une simple nouvelle, sous forme de journal intime, mais tout aussi efficace. Peut être même plus car ici, fi de longues descriptions, fi de brodage, on arrive vite au coeur de l'intrigue, totalement au travers des yeux et du ressenti de l'héroïne.
La première partie laisse monter la pression, pour ceux qui ont lu les sagas avant, elle laisse envisager plein de possibilités, pour les autres, elle dévoile petit à petit les tenants du désert des Pluies.
Dès l'arrivée dans ce fameux désert, plein d'images et l'intrigue des Aventuriers de la mer me sont revenues. J'avais l'impression de faire un voyage dans un pays connu, en regardant cette fois-ci dans les moindres coins et recoins pour ne pas risquer de rater une découverte.
Le personnage de Valjine, est un personnage à la Robin Hobb, cela se sent dans sa façon d'évoluer au fil de l'histoire, d'apprendre à vivre, à survivre, à être soi-même et à se moquer des autres. Elle est touchante comme une mère peut l'être. Et la narration à travers son journal la rend particulièrement attachante. On a l'impression d'être son interlocuteur direct et qu'elle nous raconte l'histoire, juste pour nous.
Cette nouvelle peut être lue avant les sagas, histoire d'avoir un avant-goût de ce qu'est le monde décrit par Robin Hobb, ou, comme je l'ai fait, après. A ce moment là, le voyage sera familier tout en étant différent. Une belle façon de se replonger dans de lointains souvenirs et de voyager à nouveau, le temps de quelques pages.
En conclusion :
Je savais prendre un risque en entamant ce livre, il se confirme, j'ai maintenant envie de relire Les aventuriers de la mer.
A venir :
La quête d'Ewilan, tome 3 : L'île du destin, Pierre Bottero