{Apocalypsis, tome 5 : Omega} d'Eli Esseriam
« Un regard échangé suffit à nous faire comprendre que nous avons le même instinct. Chacun de nous semble avoir été programmé pour que notre minuterie interne s'enclenche et nous signale que le compte à rebours a commencé. L'Apocalypse est en marche. La guerre de toutes les guerres couve, juste là, dehors. Ce n'est pour l'instant qu'un murmure, un bruissement lointain mais ce sera bientôt assourdissant. Immense »
Mon avis :
Commencer Omega, c’est à la fois jubilatoire – parce que l’on a attendu longuement ce moment – et triste – parce qu’il va falloir quitter cette superbe écriture, ces personnages que l’on a pris le temps de découvrir, cette intrigue que l’on a dévorée au fil des tomes.
Point final d’une saga qui m’a rendue accro, ce cinquième tome est à la hauteur de mes attentes. J’ai adoré passer un moment supplémentaire avec Alice, Edo, Max et Elias. J’ai adoré les suivre dans cette dernière aventure, dans ce moment où les Cavaliers sont réunis, dans cette lutte des derniers instants.
Difficile de deviner à l’avance où Eli Esseriam va nous amener, difficile de même supposer cette fin qu’elle nous livre. La surprise s’installe petit à petit, le temps de bien comprendre ce que nous racontent nos personnages. Le choix que fait l’auteur est inattendu, on l’adore ou on le déteste, elle nous entraîne encore une fois où on ne l’attendait pas. Personnellement j’ai adoré, particulièrement les tous derniers chapitres et le message qu’ils apportaient.
Chaque partie permet de suivre un personnage en particulier, tout en ayant une vision d’ensemble du groupe. Le lecteur est ainsi ramené au début de la saga, à suivre tour à tour nos Cavaliers, tout en avançant dans l’intrigue. La tension et le danger montent crescendo au fil des pages. L’impatience se fait de plus en plus grande, impatience de savoir ce que sera cette Apocalypse, impatience de savoir ce que deviendront nos personnages, impatience de les retrouver un à un et de les voir évoluer comme un tout.
Au final, le seul reproche que je peux faire à ce dernier tome, c’est qu’il est trop court, et que donc certaines scènes défilent trop vite, sans laisser le temps à l’émotion de monter totalement. J’en aurais bien pris cent pages de plus, si cela avait permis de développer certaines parties et de rester plus longtemps avec Alice, Edo, Max et Elias.
Eli Esseriam signe ici un cinquième tome à la hauteur des premiers, et confirme ce que l’on savait déjà : une plume absolument savoureuse, et une grande imagination au service d’une intrigue aux rebondissements nombreux et inattendus ! Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir ces Cavaliers de l’Apocalypse, n’hésitez plus, la série en vaut le détour.
Le livre :
Sortie le 15/11/2012 chez Matagot
295 pages, 14.90€
A venir :
Où est passée Lola Frizmuth ?, Aurélie Gerlach