{La confrérie de la dague noire, tome : L'amant éternel} de J.R. Ward
Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d’entre eux, car il est victime d’une terrible malédiction : son démon peut s’éveiller à tout moment et mettre en péril ceux qui l’entourent.
Pourtant, lorsqu’il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d’un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin ou aux miracles, et la vie éternelle n’est à ses yeux qu’une douce illusion. Tout va changer lorsqu’elle rencontrera les guerriers de la Confrérie… et surtout Rhage.
Mon avis :
Inavouable, je crois que c’est le mot, surtout lorsque l’on réfléchit aux coups d’œil assassins qui m’ont été jeté dans le métro au vu de la couverture de cet Amant éternel. Mais tant pis, courageuse, inconsciente ou insouciante, j’ai continué coûte que coûte, tentant d’assumer au mieux ma lecture…
Le premier tome de La confrérie de la dague noire ne m’avait pas convaincue, mais étant maintenant initiée aux douces joies des lectures inavouables et accompagnée heureusement de Cécile et Mlle Pointillés, je me devais bien de tester à nouveau (pour la science) et ainsi voir si j’étais définitivement réfractaire ou non.
Le verdict est, je crois, sans appel, Mme Ward et moi ne nous entendons pas lecturement parlant… Même avec la meilleure volonté du monde, je n’arrive pas à entrer dans son univers, à le trouver un tant soit peu crédible, à m’attacher aux personnages, et ce pour beaucoup de raisons, dont voici une liste non exhaustive :
- J’ai du mal avec les comparaisons nourriture/fluides corporels pour rendre les passages sexuels plus classes ? beaux ? softs ? ou autre raison obscure à mes yeux.
- Imaginer un mélange de dragon et de tyrannosaure, c’est décidément pas quelque chose qui me fait vibrer, rire oui, mais vibrer non !
- Le talc, les éradiqueurs, les Mr X, O, E et tutti quanti me semblent encore pire que sans intérêt… et puis une odeur de talc sur des méchants quoi… non je ne m’en remets pas.
- Les odeurs, il y en a trop tout le temps, pour décrire tout, et j’ai du mal à croire qu’en deux secondes, Mary passe d’une odeur de citron à une odeur de feu de bois.
- Aucun cliché ne nous est épargné, entre la vie compliqué et la malédiction du héros, l’héroïne malade, à deux doigts de la mort, le coup de foudre au premier regard ou à la première parole, le couple maudit qui ne peut être ensemble, et j’en passe, c’est vraiment trop pour moi.
Côté intrigue et style c’est donc raté pour moi, et comme la romance et la partie plus osée ne m’ont pas touchée un millième de seconde, je crois pouvoir affirmer sans grand risque de me tromper que la confrérie, à part me faire rire, me faire lever les yeux au ciel et dire pfffff toutes les trois phrases, ce n’est vraiment pas pour moi.
En conclusion :
Vu nos échanges de mails, je ne crois pas que Cécile et Mlle Pointillés soient plus conquises (liens à venir). En tout cas, cette lecture m'aura permis de participer une fois de plus au RDV de Stephie, Le premier mardi, c'est permis.
Et je valide également une lecture de plus pour mon challenge Romance, charmes & sortilèges.
A venir :
Bohème, Mathieu Gaborit