{Non stop} de Frédéric Mars
Quatrième de couverture :
9 septembre 2012, Manhattan. Un homme ordinaire reçoit une enveloppe anonyme et se met à marcher en direction du métro. À peine s’est-il arrêté sur le quai de la station qu’il explose, semant la mort autour de lui. Très vite, les mises en marche et explosions de ce genre se multiplient à une allure folle. Sam Pollack et Liz Mc Geary, les deux agents chargés de l’enquête, doivent admettre qu’ils sont confrontés à une attaque terroriste d’une envergure inouïe. Une attaque non revendiquée et d’autant plus difficile à contrer qu’elle transforme des innocents en bombes humaines, faisant d’eux les agents de ce scénario apocalyptique. Tous se sont vu implanter un pacemaker piégé dans les deux dernières années. Tous reçoivent ces fameuses enveloppes kraft et se mettent à marcher. S'ils s’arrêtent, la charge explosive se déclenche, où qu’ils soient. Quels que soient leur âge et leur couleur de peau. La cavale sans fin de ceux qu'on appelle les Death Walkers, les marcheurs de la mort, ne fait que commencer.
Mon avis :
Quel thriller mais quel thriller ! Frédéric Mars signe ici un roman qu’il est très difficile de poser une fois commencé et qui se dévore à vitesse grand V.
Tout est mis en place pour captiver le lecteur, que ce soit le thème abordé (le terrorisme), la période choisie (l’année prochaine), le rythme (tout se déroule sur trois jours) et les personnages en présence (NYPD, FBI, NSA, Président des Etats-Unis…). Le cocktail est tout simplement étonnant et fonctionne parfaitement, tout est crédible, tout est stressant à souhait, tout est passionnant !
Les personnages, qu’ils soient membres d’unités spéciales ou d’agences secrètes, simples travailleurs, adolescents ou chefs d’état, sont décrits avec précision dans leur manière d’être, dans leur façon d’aborder les choses avec professionnalisme, avec détachement ou avec humanité. Chacun est facilement identifiable et même si les protagonistes sont nombreux, on n’est jamais perdus. Dès le départ, on visualise parfaitement la trame des acteurs, leurs rôles, leurs défauts et leurs points forts. Certains sont attachants, d’autres énervants mais tous apportent un petit quelque chose, une impression, une évolution, une solution. On en vient rapidement à s’attacher, à se mettre à leur place et à continuer notre lecture comme si on était plongés dans ce drame, comme si tout nous arrivait, comme si notre vie en dépendait.
L’intrigue est de celles qui nous passionnent de bout en bout, de par sa crédibilité, de par sa précision, de par l’horreur qu’elle suscite. Impossible de ne pas se sentir concerné, impossible de ne pas imaginer que ça puisse arriver, impossible de ne pas se rappeler les évènements d’il y a dix ans. Ajoutons à cela des descriptions de New York très précises et on a l’impression d’être dans un film au scénario détonnant et réalisé de mains de maître.
Vous l’avez compris, j’ai totalement adhéré à ma lecture, j’ai tout aimé, que ce soit les idées de l’auteur, sa façon de nous les présente, de les mettre en mots, en espace, de nous présenter des réponses petit à petit, de nous embarquer dans cet acte de terrorisme jamais vu, dans cette Amérique perdue et qui tente de lutter.
Un roman que je conseille donc aux amateurs du genre, un roman qui vous tiendra en haleine tout du long et vous fera réfléchir.
En conclusion :
Un grand merci aux éditions Blackmoon pour ce premier thriller qui vaut le détour.
Et RDV dès demain pour le concours vous permettant de remporter un des quatre exemplaires mis en jeu sur ce blog.
A venir :
Uglies, Scott Westerfeld (pour le BPL)
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