{Un milliard et des poussières} de Bertrand Latour

Quatrième de couverture :

Jules est chauffeur de limousine pour le plus grand hôtel du monde. Au volant de Mercedes rutilantes, il conduit grands patrons, call-girls, nouveaux Russes, chefs de guerre ou simples milliardaires en vacances.
Toujours discret, toujours charmant, toujours disponible, il assiste aux premières loges - mais en spectateur aux fins de mois difficiles - à la vie des très riches. Il recueille leurs confidences et, surtout, attend leurs billets. Car Jules est en guerre. Avec ses collègues pour récolter le maximum de pourboires. Avec Paula, la femme qu'il aime, à qui il veut offrir une vie de milliardaire. Oui, côtoyer tant d'argent rend fou.

Mon avis :

Un milliard et des poussières aurait pu être un roman prenant, une tranche de vie d'aujourd'hui sur un homme qui cherche sa voie, qui se cherche dans sa relation, qui se croit prêt à tout pour avoir le niveau de vie qu'il désire.
Un milliard et des poussières aurait pu être une réflexion sur jusqu'où l'on est prêt à aller pour réussir, sur à quel point les mensonges, petits ou gros, sont partie prenante de notre vie, sur comment se démarquer dans un groupe personnes.

Effectivement, l'intrigue, l'histoire semblaient portées par ces sujets, semblaient prêtes à nous apporter les réponses de Jules, et pourtant ce n'est vraiment pas ce que j'ai trouvé à la lecture de ce livre.
Tout ce que j'ai vu c'est une succession d'anecdotes sur le métier de chauffeur de limousines, c'est une série de clichés sur les milliardaires de cette planète et leurs pires travers, c'est un style souvent vulgaire, misogyne et raciste.

J'avoue n'avoir pas réussi à accrocher, dès le premier chapitre, dès la présentation de Jules j'ai été déçue de cette façon de nous raconter les choses, de ce côté provocateur qui enlève toute sensibilité au personnage et à l'histoire.
A aucun moment je n'ai réussi à m'attacher à ce personnage ou à ses compatriotes, leur histoire a glissé sur moi sans me faire vibrer, sans me tenir en haleine, sans même me faire sourire.

Ce ne devait pas être le moment pour que je puisse passer outre l'écriture pour m'imprégner de l'intrigue et ce roman en fait les frais... il est sûr que je n'en garderai pas grand souvenir.

En conclusion :

Merci aux éditions Le Livre de Poche pour l'envoi, malheureusement je suis restée totalement fermée au style de l'auteur. Si certains l'ont lu et aimé, je suis curieuse de connaître vos avis !

A venir :

The time of the ghost, Diana Wynne Jones

Comments

[Stephie]

Le pitch ne me branche pas, et un de moins ;)