{L'alerte Ambler} de Robert Ludlum

Quatrième de couverture :

Bienvenue à Parrish Island, petite île paisible au large des côtes de Virginie : son musée local, sa faune, sa flore... et son centre psychiatrique top secret, où végètent d'anciens espions américains devenus fous. A moins qu'ils n'aient été enfermés là parce qu'ils représentaient une menace pour le gouvernement... Hal Ambler est l'un de ces prisonniers. Une chose est sûre : il n'est pas fou. Pour le reste, mystère. Lui-même ne sait pas comment il s'est retrouvé là. Et il ne reconnaît pas son propre visage... Ambler parvient à s'évader et, la mort aux trousses, se lance à la poursuite de... lui-même. Il comprend alors que " Hal Ambler " n'existe pas. Personne n'a jamais entendu parler de lui - et pourtant tout le monde paraît déterminé à le supprimer. Pourquoi ? C'est ce qu'il va découvrir, au péril de sa vie - et de celle de millions d'autres personnes.

Mon avis :

Cela faisait quelque temps que je ne m'étais pas plongé dans un Ludlum et je trouvais que le temps de novembre était propice à ce genre d'ambiance. Encore une fois je n'ai pas été déçue.
Pour moi, qui ne suis absolument pas fan des agents secrets à la James Bond (trop de gadgets...), les personnages de Ludlum sont juste parfaits, toute leur force reposant dans leur physique mais aussi et surtout dans leur mental.

Dans ce roman, on retrouve Hal Ambler, connu surtout sous le pseudonyme de Tarquin dans le monde des agents secrets plus que secrets. Ce n'est pourtant pas un espion comme les autres, il a le "don" de savoir, à coup sûr, quand quelqu'un ment, ce qui est un avantage non négligeable dans le monde des agences américaines.

L'histoire est bien ficelée, l'idée de départ - un homme à la recherche de son passé - plus qu'intéressante, et surtout la construction du livre est telle que l'on a de plus en plus de mal à le lâcher, tout s'accélère et le suspense augmente au fil des pages.

Il y a une seule chose qui m'empêche de lire ces thrillers trop souvent : je mets toujours un certain temps à m'habituer aux nombreux protagonistes, à me souvenir quelle agence fait quoi, si on a à faire à la CIA, le FBI ou leurs sous-branches obscures et inconnues. Toutes les pages de ce roman foisonnent de détails aussi bien politiques qu'organisationnels, et même si ça n'en rend l'histoire que plus plausible, par moments je m'y perds un peu, mais pas suffisament pour me faire lâcher l'affaire...

En conclusion :

Je n'ai jamais été déçue par Ludlum, il arrive à chaque fois à me passionner sur des sujets qui pourtant ne m'intéressent normalement pas... Un bon thriller, à lire au calme, un froid après-midi de novembre.

Lecture en cours :

Le magasin des suicides, Jean Teulé.

Comments

[Spocky]

Je n'ai jamais lu de Ludlum mais en lisant ton billet, cela me donne bien envie.

[scrapagogo]

me plait bien celui ci !!!

[valérie]

Moi, j'en ai lu un il y a longtemps et je n'avais pas aimé. Du coup, je n'en ai plus relu.

[El Jc]

Voilà l'un des nombreux manuscrits incomplets que Ludlum laissa derrière lui en décédant en 2001. L'auteur qui a repris les notes de Ludlum et rédigé l'ouvrage est il crédité au sein du roman ? Car comme de coutume il n'apparait pas sur la couverture.